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12 Dec

DU NAZISME À L’UNION-EUROPÉENNE: UN SIÈCLE DE DOMINATION AMÉRICAINE.

Publié par nivate  - Catégories :  #HISTOIRE

DU NAZISME À L’UNION-EUROPÉENNE: UN SIÈCLE DE DOMINATION AMÉRICAINE.

Le « pays de la Liberté » n’est pas notre sauveur mais bien notre agresseur depuis près d’un siècle. On lui doit la pire idéologie de tous les temps : le nazisme dont la fille n’est autre que l’Union Européenne.

 

Je vais tenter de résumer le rôle, les acteurs clef et les héritiers de ce système qui nous condamne tous à moyen terme.

 

1800-1923  -  les précurseurs américains du nazisme

 

L’idéologie nazie est née aux États-Unis suite à la reprise des théories de Darwin par des économistes qui inventèrent l’abject « Darwinisme social » dont le paroxysme fut la thèse d’Herbert Spencer (1820-1902) pour qui la classe dominante doit son succès à une supériorité héréditaire et est dans l’obligation morale d’éliminer la faiblesse de la société par la destruction de tout service public destiné aux moins nantis.

 

Cette destinée de purification sociale eut un impact particulier aux USA qui fut le seul pays dont l’histoire esclavagiste avait déjà donné un statut juridique à la notion de race. En Amérique du Nord, Canada inclus, le terme race  est toujours utilisé et fait intégralement partie des statistiques officielles et des formulaires comprenant une case à remplir mentionnant « Race :____ . »

 

Dans les années 1910 et suite aux inégalités racialement déterminées de la société américaine la notion d’eugénisme prend une place particulière : celle d’eugénisme racial. 

 

 

 

Plusieurs grands événements et magazines voient le jour dont le congrès international de l’eugénisme qui se tient alors à New-York et le journal Heredity dont les thèses recouvrent la création d’un homme supérieur par l’élimination des hommes dits inférieurs. Ça vous rappelle quelque chose?

 

Durant le second congrès pour l’eugénisme qui se tient à New-York du 22 au 28 septembre 1921, un français nommé George Vacher de Lapouge et féru des travaux de Gobineau introduit le concept de race aryenne.

 

La grande mode de par le monde est de déterminer la valeur des hommes par leur hérédité et on cherche tant le gène du criminel (atavisme de Lombroso) qu’une classification hiérarchisée des hommes. Plusieurs « races » apparaissent dont l’auvergnat (esclave stupide), le sémite (intelligent, voleur), le nègre (chainon manquant séparant l’homme du singe), l’Homo Européus (supérieur à tous les autres), l’aryen (sous classe supérieure de l’homo europeus et désignant non pas l’allemand mais le français!). Des centaines de « races » se côtoient alors dans cet univers burlesque.

 

Le gros des travaux sur les « races » est financé par le 1% d’Américains les plus riches et par la couronne britannique, qui y voient aussi une bonne justification de l’inégalité de leur société. En effet si leurs privilèges peuvent enfin provenir de leur sang, les membres du 1% peuvent enfin agir comme une noblesse de façon légitime.

 

 

 

La question raciale évolue rapidement aux États-Unis lorsque les théories raciales, dites universelles, fusionnent avec le darwinisme social, dirigé vers la classe supérieure, pour former l’hygiénisme racial.

 

L’hygiénisme racial considère que les hommes inférieurs sont une infection qui condamne l’humanité à la dégénération et doivent systématiquement être éliminés. Le choix des hommes inférieurs les plus toxiques est déterminé par le haut capital américain et inclut les juifs (catégorie concurrente) et les communistes (race dangereuse et dégénérée  extrêmement contagieuse).

 

En février 1923 la cible prioritaire est enfin désignée par les ultra-privilégiés et Henry Ford publie son best seller « the international Jew » dans lequel il regrette que les juifs refusent de fusionner leurs intérêts avec ceux de son club, puis appelle à leur élimination. Plus tard Hitler dira d’ailleurs que Ford était l’une de ses grandes inspirations mais nous y reviendrons. Les races françaises et leur République sont considérées comme dangereuses et devraient être maintenues sous tutelle (et oui, comme aujourd’hui).

 

 

 

Aussi révoltantes que ces théories paraissent, elles sont généralement bien acceptées et chaque nation rêve d’occuper le haut du classement.

 

Il existe cependant une différence majeure entre Europe et États-Unis : l’Europe adopte la notion de volk, soit de peuple existant en un lieu depuis la nuit des temps et dont les valeurs ou le mode de vie serait supérieurs. En même temps Germania, une copie de Marianne domine le nationalisme allemand qui n’a aucun rapport avec le nazisme.

 

Par contre, ce n’est pas le volk qui domine l’Amérique dont la population récente ne pourrait se revendiquer mais la race, avec une supériorité qui ne découle pas de la culture mais de meilleurs gènes.

 

Autre différence : le traitement d’autrui. Dans le volk, l’autre doit se soumettre au mode de vie et s’assimiler à la culture dominante alors que dans la théorie raciale l’autre doit être purgé du monde.

 

C’est après 1923 que les États-Unis passent à l’application sur sol Européen…

 

 

 

1923-1938  -  comment Washington créé Hitler

 

Un marginal comme Hitler n’aurait jamais pu prendre le pouvoir en Allemagne sans l’aide américaine. Une mise en contexte s’impose et explique pourquoi l’Allemagne et non la France. Suite au Traité de Versailles qui impose de lourdes sanctions économiques à l’Allemagne, après sa défaite de la première guerre mondiale, le 1% américain a beaucoup à perdre. Premièrement, Fritz Thyssen, le leader allemand de la sidérurgie voit dans la théorie raciale américaine une façon de se doter de travailleurs-esclaves et commence à offrir son soutien financier à divers groupuscules prônant l’hygiénisme racial et le travail forcé des « hommes inférieurs ».

 

 

 

Néanmoins, la question « pourquoi l’Allemagne et non la France ? » trouve son origine dans une industrie particulière : la chimie.

 

Un secteur clef de l’industrie chimique, IG-Farben, est l’une des premières compagnies multinationales qui détient un quasi monopole sur la pétrochimie, le caoutchouc, les antibiotiques et le charbon. Son conseil d’administration regroupe des membres des plus grandes firmes allemandes dont BASF, Agfa (les appareils photo), Bayer (l’aspirine) et dont le capital est emprunté aux USA. Le 1% ne voulant pas perdre son investissement, l’Amérique et l’Angleterre décident alors de redresser l’économie allemande dont ils dépendent en dépensant comme d’habitude l’argent du contribuable. Suivent les célèbres plans Dawes et Young qui permettent à l’Allemagne de ne pas payer ses dettes tout comme on le fit en 2008 pour sauver les banques.

 

 

 

Parmi ces groupuscules, celui d’Hitler prend progressivement une place prépondérante. D’autres chefs d’entreprise en Allemagne, tout comme aux États-Unis, sont séduits par cette idée. L’Union Banking Corporation est créée en 1924 par des entrepreneurs américains désireux de gérer des investissements allemands en Amérique. Cette banque deviendra le plus grand groupe de financement du nazisme pour les années à venir. Les directeurs de cette banque ne furent autres que George Herbert Walker ami de longue date d’Henri Ford et grand financier américain et Prescott Bush, père et grand père des deux présidents Bush, et sénateur du Connecticut en 1952 malgré son accusation d’avoir commercé avec l’ennemi, ce qui en dit long sur les vrais maitres de Washington.

 

Le plan de Thyssen et des financiers américains de soutenir ce groupuscule échoue rapidement et suite au « putsch de la brasserie » tout ce beau monde se retrouve devant les juges, Hitler en prison et une grande majorité des Allemands considèrent que les nazis sont des clowns. Cela va changer grâce à l’Oncle Sam en 1933.

 

 

 

Henri Ford et ses collègues du haut capital américain vont rapidement remarquer le jeune Adolphe et lui servir de mécènes, notamment la Chase Bank (qui fusionne avec la JP-Morgan membre actuel de la FED). Hitler se retrouve avec un avion privé, sort de prison grâce à l‘argent US et des entreprises nazies fleurissent grâce au financement américain. On peut citer Volkswagen créée pour transporter et armer les nazis, Hugo Boss le couturier qui inventa la chemise brune, le Dr Oetker (les pizzas) qui nourrira les nazis, Allianz, Deutsche Bank, Siemens, Krupp…bref la grande majorité du haut capital germanique vit alors des deniers américains et importent la théorie des races américaine au point où le parti nazi devient si autonome qu’il n’est plus dépendant des exportation allemandes.

 

Plus grave encore, un deal économique entre le parti nazi et les entreprises américaines permettrait aux entreprises US de s’implanter dans toute zone conquise par les nazis en cas de victoire, ce qui sera fait quelques années plus tard.

 

Pourtant, malgré les immenses moyens mis à la disposition d’Hitler le succès politique ne fut pas au rendez vous. Mein Kampf est un flop que personne ne veut lire et le parti communiste devient le second, puis le premier parti du pays.

 

Pour Washington s’en est trop, la décision de prendre le contrôle des nazis est prise.

 

 

 

Si depuis 1926  la violence de rue des SA avait commencé, leur chef Ernst Röhm était férocement anticapitaliste et une bonne partie de son groupe partageait ses idéaux. En 1930 le haut capital américain prend comme décision de s’occuper de ce problème. On commence par supprimer le pouvoir de police auxiliaire à la SA, ce qui provoque une vive colère à l’intérieur même du parti nazi. À partir de 1933 l’armement du parti nazi s’accélère et la General Electric investit à son tour dans le nazisme. En 1934, une armée secondaire toujours financée par l’Oncle Sam, la SS, purge le mouvement nazi de ses éléments anticapitalistes durant la fameuse nuit des longs couteaux. L’Église, qui s’oppose aussi au haut capital est frappée durement la même année et les membres influents du parti communiste sont assassinés.

 

 

 

Face à la violence organisée depuis des années pour déstabiliser le pouvoir, marque de commerce US qui utilise aujourd’hui la même méthode partout de par le monde, et ces temps ci en Ukraine et en Syrie, le parti nazi devient le seul parti autorisé. La prise de pouvoir par le haut capital américain en Allemagne devient inéluctable et Hitler en devient le champion.

 

 

 

1938-1945  -  Washington retourne sa veste

 

Je n’entrerai pas dans une description détaillée de la seconde guerre mondiale, thème déjà amplement documenté, mais sur quelques faits marquants.

 

Tout comme cela se déroula plus récemment avec Ben Laden et les autocrates sud-américains issus de l’Opération Condor, Hitler la créature de Frankenstein créée par les USA se retourna contre eux et le « pays de la liberté » dut coaliser des forces internationales afin de défaire ce qu’il avait créé. Voici quelques événements révélateurs dans notre problématique.

 

 

 

1939 : le 28 avril1939 Hitler viole directement les arrangements passés avec ses maitres en dénonçant l’accord de non-agression passé avec le Grande Bretagne.  

 

Le 3 septembre, empires britannique et français entrent en guerre, et Hitler armé et financé par Washington enchaine les victoires.

 

 Le 8 septembre Washington commençant à saisir que sa création pourrait la détruire si elle conquiert l’Europe, Franklin D. Roosevelt proclame un "état d'urgence nationale limitée".

 

Le 3 novembre le Congrès américain vote la loi Cash and Carry, autorisant la vente de matériel de guerre aux deux camps et continue à se faire du fric sur notre sang.

 

Le 27 juin le général de Gaulle prend le titre de Chef des Français libres et le contrôle de la France devient plus délicat.

 

19 juillet à Washington : la Chambre des représentants des États-Unis vote un crédit de 4 milliards de dollars pour la création d'une « flotte des deux océans », une force destinée à protéger l’Amérique mais aucunement à intervenir contre Hitler. Durant ce temps les entreprises germano-américaines prennent le contrôle des industries des pays conquis et pratiquent l’esclavage.

 

1940 : Le 4 septembre 1940 les USA créent le Comité America First qui s’oppose à toute intervention militaire américaine en Europe. Ce qui va dans l’intérêt du 1%.

 

1941 : Le 5 janvier 1941 les États-Unis nomment un ambassadeur à Vichy, l’amiral Leahy qui est un proche de Roosevelt. Ce qui, considérant le régime de Vichy, est un refus de reconnaitre la France Libre du General De Gaulle

 

Le 7 décembre l’attaque de Pearl Harbor frappe directement les USA qui entrent en guerre contre le Japon mais évitent savamment toute intervention en Europe.

 

1942 : L’Union Banking Corporation continue encore à financer et à armer Hitler. Elle se retrouve accusée de commerce avec l’ennemi et doit cesser ces activités mais ne sera démantelée qu’en 1951 sans accusation de ses présidents.

 

1943 : le 27 mai la Conférence Trident se tient à Washington et envisage un débarquement en France. Churchill, méfiant, retarde cette décision.

 

Le 30 mai de Gaulle s’installe à Alger, une sage réaction face à l’intérêt militaire américain pour la France.

 

Le 17 aout la Conférence Quadrant se réunit à Québec entre Churchill et Roosevelt, le débarquement en France est décidé pour le premier mai suivant.

 

Le 28 novembre la conférence de Téhéran réunit enfin Churchill, Roosevelt et Staline. On y parle surtout partage de l’Europe après la victoire, mais bien peu de comment remporter la victoire.

 

1944 : les victoires alliées se succèdent et l’Allemagne qui n’est plus financée ni armée par l’Amérique depuis deux ans ne parvient plus à soutenir l’effort de guerre.

 

Du 15 au 25 Aout de Gaulle débarque en Provence et finit par défiler triomphalement à Paris.

 

Le 11 novembre la France est quasiment libérée et Churchill assiste au défilé de de Gaulle sur les Champs Élysées.

 

1945 : La Russie prend Berlin le 25 avril et met fin au régime nazi. L’Amérique continue sa guerre dans le Pacifique qui finira par la seule utilisation connue de la bombe atomique le 6 aout mais ce n’est aucunement la fin de cette histoire.

 

 

 

1945 Le partage de la France échoue

 

En février 1945 la Conférence de Yalta réunit les alliés à l’exclusion de la France, que les Américains considèrent comme un pays de l’Axe et qu’ils proposent de partager entre les vainqueurs, une partie allant à l’Angleterre et l’autre aux États-Unis.

 

Rappelons qu’en 1940 l’Amérique fit le choix de reconnaitre la France de Vichy au détriment de la France Libre. C’est de Gaulle, jouissant d’une extraordinaire popularité en France, qui fit reculer Washington allant jusqu’à envisager la guerre face à l’Amérique. L’aura de de Gaulle lui permettant de mobiliser une force non négligeable, l’Amérique ne souhaita pas s’engager dans un nouveau conflit et recula. Elle avait bien d’autres chats à fouetter : se défendre contre le communisme et rapatrier les nazis en Amérique.

 

Cette trahison américaine de plus acheva de convaincre de Gaulle d’entamer le développement français de l’arme nucléaire afin de pouvoir se défendre contre les dents longues des Américains le temps venu. La France enfin hors du joug américain connut une période de progrès dont certains politiciens se revendiquent encore.

 

 

 

1946-1990  -  rapatriement nazi, pères de l’Europe, OTAN

 

Jamais poursuivis pour leurs crimes, les membres du 1% américain et leurs banques ont connu un sévère revers lors de la seconde guerre mondiale. Ils furent obligés d’anéantir plus de trente ans de planification de domination de l’Europe. Cependant, cela ne fit que retarder leurs projets qu’ils reprirent sous une nouvelle forme : L’Union Européenne, moyen de nous mettre tous sous tutelle. La leçon ne fut pas apprise, ni par eux, ni par nous autres.

 

 

 

En premier lieu,  il fallait sauver les meubles et récupérer autant d’investissements que possible. Suite à la capture de prisonniers notamment en 1942, Washington, tout comme les autres puissances, veut bénéficier des avancées militaires allemandes. L’Amérique organise alors l’opération paperclip qui consistait à rapatrier des scientifiques nazis aux États-Unis. Bien plus qu’un statut de prisonniers (comme les prisonniers du bloc 47 en URSS) ces « ex »-nazis se sont fait offrir de prestigieux postes en Amérique dont le plus célèbre membre n’est autre que Wherner van Braun, inventeur de la fusée qui devint l’un des principaux gestionnaires de la NASA et qui ne fut jamais jugé pour ses crimes.

 

Cependant la protection américaine donnée aux nazis ne s’arrêta pas au domaine scientifique. Suite à la division de l’Allemagne, les compagnies nazies (Volkswagen. Boss, Krupp…) bénéficiaient à nouveau de fonds américains importants et furent à leur tour épargnées par la justice.

 

Enfin, et probablement le pire acte américain post-conflit, fut la récupération de hauts cadres nazi par la politique extérieure américaine et leur plan de conquête européenne.

 

Le plus éminent de ces sinistres personnages est sans aucun doute Walter Hallstein, un intellectuel nazi notoire et membre du nationalsozialistischer Lehrerbund (l’éducation nazie) qui est recruté par Washington pour préparer une nouvelle invasion de l’Europe : l’Union Européenne.  De 1958 à 1967 il fut le premier président de la Commission Européenne. Ce qui suscita une vive colère du General de Gaulle et son remplacement. Il devint par la suite président du Mouvement Européen. Oui le père de l’Union Européenne est un nazi recruté par Washington et ce n’est pas le seul père de l’Europe téléguidé par Washington.

 

La récente déclassification des archives américaines de 2000 révélait que les « pères de l’Europe » Robert Schuman, Paul Henri Spaak, Jean Monet, Joseph Bech et Johan Willem Beyen auraient été au service de Washington et rémunérés pour leurs services par deux fondations qui vous rappelleront ce qui ce déroula dans les années 30. Ces deux fondations sont la fondation Rockfeller  et la fondation Ford, soit les financiers directs du parti nazi.

 

Cette mise sous tutelle de l’Europe se fait cette fois progressivement, puisque l’URSS empêche l’Amérique de recourir à toute violence directe en Europe. Elle commence par la CECA, puis par la communauté économique Européenne (CEE), mais subit d’autres revers face à la démocratie. La CED et l’UEO sont des échecs retentissants. L’Amérique reste alors en embuscade jusqu’à ce que les conditions d’une intensification soient de nouveau réunies et devra attendre les années 90 pour revenir à la charge.

 

 

 

Autre fait marquant, la guerre froide pousse les pays d’Occident, qui pourtant se détestent mutuellement, à créer un pacte de défense commune contre l’URSS : l’OTAN. Or la charte de l’OTAN ne comprend pas uniquement le mandat de la défense commune mais bien la stabilisation de l’Europe, ce qui signifie aussi l’intervention directe de forces étrangères sur notre sol. Mais face à la menace soviétique et à la crainte d’une opération Bagration qui balayera l’Europe, les différents fondateurs n’ont d’autre choix que de réaliser cette alliance.

 

En 1990 l’URSS implose et le « camp américain » devient le grand gagnant de la guerre froide. Déjà les intellectuels de Washington déclarent, avec une arrogance frisant la stupidité « la fin de l’Histoire ». Comme si l’Histoire pouvait s’arrêter et comme si les victoires étaient éternelles…

 

Au même moment  Alexandre Arbatov le dernier conseiller militaire d’URSS fit une prédiction à Washington qui équivaut à une forme moderne de la malédiction des Templiers. Il dit alors « Nous allons vous rendre le pire des services, nous allons vous priver d'ennemi ! ». Sachant très bien qu’un empire belliqueux ne peut survivre longtemps sans conflit, Arbatov savait que la fin de la guerre froide mènerait l’Amérique vers le déclin et que toute paix durable lui serait fatale. Prédiction exacte si l’on considère que de 1990 à 2014, soit sur 24 ans l’Amérique n’a connu que 12 ans de paix.

 

Une question demeure cependant : alors que le mandat de l’OTAN n’est plus d’actualité depuis 24 ans, puisque l’URSS n’existe plus, à quoi sert-il encore? Une réponse pourrait bien être de « stabiliser l’Europe »,  soit de constituer une force d’occupation.

 

 

 

1990-2008  -   Union Européenne et guerres ethniques : le cycle recommence

 

Dès la chute de l’URSS les pères du nazisme de Washington y voient des conditions favorables à une néo-invasion de l’Europe.

 

Dès 1992, soit deux ans à peine après la chute de l’URSS, le traité de Maastricht est signé et fusionne en même temps le politique et l’industriel, tout comme cela s’était passé durant les années 30. Afin de verrouiller la démocratie, ce traité comprend une clause innocemment nommée « coopération en matière policière et judicaire en matière pénale » qui permet de contourner la souveraineté judiciaire des pays d’Europe. Les monnaies des pays Européens sont sous tutelle étrangère avec le passage à l’Euro, monnaie contrôlée par vous savez déjà qui.

 

En 1997 le Traité D’Amsterdam permet enfin à certains pays « d’aller plus vite que d’autres » et l’Allemagne se démarque rapidement des autres pays grâce à ses généreux investisseurs américains. Tout comme durant les années 30.

 

En 2001 c’est au tour du Traité de Nice qui prévoit un élargissement de l’Europe afin qu’elle englobe tous les pays censés être peuplés d’Homo Europeanus, que suite aux travaux de Samuel Huntington elle se fait maintenant appeler « civilisation nord-atlantique ». La notion d’Euro-régions commence également à apparaitre et correspond avec exactitude à la carte administrative développée sous le nazisme dont notamment la reprise de l’Alsace-Lorraine par l’Allemagne. Tout comme dans les années 30.

 

Il est aussi question d’établir une Constitution supra-étatique en Europe, ce qui est contraire à la Constitution Française, et ainsi d’établir une domination durable sur notre pays. Tout comme dans les années 30.

 

En 2005, ce projet de Constitution n’est pas ratifié par la France et les Pays bas, ce qui va peut être nous sauver prochainement.

 

En 2007 on nous impose le traité de Lisbonne, qui est la même Constitution qui fut rejetée avec quelques accommodements, et qui devait impérativement être acceptée par  un referendum. Cependant Nicolas Sarkozy alors président se « substitue » au peuple français et signe ce document en toute illégalité, signature qui n’engage donc aucunement le peuple français. Tout comme Pétain le fit dans les années 40.

 

La réalisation du projet hygiéniste américain qui nous condamne à moyen terme au statut d’esclave avance inexorablement…

 

 

 

Peu après 1990, une nouvelle forme de guerre revient à la mode, la purification ethnique. Elle commence avec le Kosovo et le déploiement de spin-doctors appliquant à la lettre les méthodes de Goebbels. S’en suit une interminable liste d’Hitlers locaux créés par l’Oncle Sam (on notera entre autres les Utus contre les Tutsis, les Georgiens contre les Ossètes, les Talibans contre les Afghans, les Sunnites contre les Chiites, les indiens zapatistes contre les Mexicains…etc).

 

La purification ethnique va bon train tout comme dans les années 40 et la même idéologie est déployée de par le monde. Ceux que l’on ne peut diviser sont tout simplement écrasés militairement par des invasions sous de faux prétextes (Irak, Afghanistan…etc.)

 

 

 

2008- de nos jours : crise et déclin, chance historique de libération nationale

 

L’invasion et la destruction de notre culture, faite avec le soutien effectif de nos présidents de gauche comme de droite, largement arrosés par Washington, serait presque parachevées sans une conjoncture exceptionnelle.

 

En 2008 deux événements changent radicalement la donne : le réveil russe et l’effondrement du système économique.

 

Alors qu’elle n’avait pas réellement bougé durant 20 ans, la Russie fait en 2008 une chose que personne n’avait anticipé. Si les données du SIPRI confirment que la Géorgie préparait activement une purification ethnique sur les Ossètes depuis trois déjà ans et que des soldats de l’OTAN préparaient les troupes géorgiennes, que pour faire passer la pilule l’extermination devait se faire durant la cérémonie des JO de Pékin, ce massacre habituel ne fut pas un massacre d’Ossètes. Pris de court par le déploiement massif de chars russes, les forces géorgiennes G.I. en tête se firent décimer en un temps record. La Russie venait de recouvrer ses forces et de dire « ça suffit! ». Ce coup porté à un empire en guerre sur tous les fronts (la faute initiale d’Hitler) le fit sévèrement chanceler.  L’histoire se répéta comme jamais et l’empire qui déchaina le nazisme se heurta encore une fois à la puissante Russie et à son allié chinois qui se prépare à en découdre avec Washington. Depuis, les heurts entre les deux puissances se multiplient et Moscou enchaines les victoires (Syrie, Ukraine…), Washington n’est désormais plus invincible.

 

 

 

Le deuxième événement majeur découle directement du premier. Alors que la fourmi russe stockait et exploitait durement sa subsistance, la nuée de sauterelles de Washington ne dépendait que du pillage pour sa survie. Et incapable de piller de nouveaux pays, la crise économique secoua tout le système. La crise fit que l’énorme fraude du système bancaire américain finit par éclater et on  se rendit compte que les banques n’avaient en fait pas un rond, que seuls les jeux d’écritures et les billets de Monopoly fondaient cette économie. Tout comme avec le plan Dawes et le plan Young des années 30, l’État sauva le secteur menacé en pigeant dans nos poches. Mais cette fois-ci cela ne sauva pas le système. Comme il y a cinq fois plus de billets de Monopoly qu’il n’existe d’argent réel, peu importe combien on volera aux gens, rien n’y fera, le système bancaire est en train d’imploser et avec lui l’Euro.

 

 

 

Enfin, l’Union Européenne n’a pas fait longtemps illusion, les peuples d’Europe n’en veulent plus et tant en Allemagne qu’en Grèce, tant en France qu’en Norvège, un peu partout l’anti-européanisme gagne du terrain et les présidents-traitres qui ont défendu ce système n’ont  plus aucune chance de convaincre qui que ce soit. L’affaiblissement américain a considérablement renforcé la contestation de l’invasion Européiste de nos pays.

 

Cette année l’Amérique anticipant le désastre a entamé de rapatrier ses intérêts tout comme elle le fit de ses nazis durant les années 40…la suite de l’Histoire se déterminera dans les prochains mois.

 

 

 

N’oublierons pas qui sont nos vrais ennemis.

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